L’expertise Fissures : Importance de l’intervention d’un expert en Bâtiment
Les fissures constituent l’un des problèmes les plus récurrents rencontrés dans les bâtiments. Elles suscitent de fortes inquiétudes aussi bien pour les propriétaires que pour les occupants.
Il relève des compétences d’un expert bâtiment de qualifier les fissures et se prononcer en fonction de leur degré d’impact sur le bâtiment.
Dans un premier temps l’expert aura pour rôle de réaliser un recensement précis avec relevés.
L’expertise fissures permet d’analyser et caractériser les désordres selon plusieurs critères :
Classement généraliste des différents types de fissures le plus souvent rencontrées par l’expert bâtiment CFEIB
Selon leur ouverture (classement normalisé)
- Microfissures (inférieures à 0,2 mm)
- Fissures fines (0,2 à 2 mm)
- Fissures larges (plus de 2 mm)
- Les lézardes et les crevasses
Selon leur orientation | forme | morphologie
- Fissures verticales
- Fissures horizontales
- Fissures en moustache
- Fissures en escalier (plutôt dans la maçonnerie en petits éléments)
- Fissures en toile d’araignée ou en réseau
Selon leur profondeur
- Fissures superficielles
- Fissures profondes
- Fissures traversantes
Selon leur emplacement
Selon leur niveau de gravité
- Fissures inoffensives
- Fissures portant atteinte uniquement à l’esthétique
- Fissures structurelles impactantes
- Fissures de mise en danger
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Témoignage client
Une fissure est apparue dans notre maison. L’expert CFEIB,nous a accompagné tout au long de nos démarches. Quel soulagement! »
— Nicolas M., Clermont-Ferrand
Etude de cas
En bref, concernant l’expertise fissures
Ainsi les fissures dites « microfissures et superficielles » seront catégorisées par l’expert en Bâtiment comme peu impactante sur la pérennité de l’ouvrage. Ces fissures restent inoffensives et ne concernent en général que la surface de l’enduit ou la peinture. Ces fissures sont donc plutôt d’ordre esthétiques.
De telles fissures ne représentent pas de risque réel ni pour le bâtiment ni pour les occupants.
Les fissures dites « fines et fissures et/ou en réseau » amèneront l’expert en bâtiment à envisager un lien avec un retrait des matériaux, dû à une mauvaise mise en œuvre ou de petits mouvements de structure. Et dans d’autre cas, lorsqu’elle se situent en façade d’un bâtiment, l’avis de l’expert en bâtiment CFEIB s’orientera vers une cause liée à un retrait ou séchage trop rapide des enduits (faïençage)
Par contre si lors de sa visite d’expertise fissures l’expert est amené à constater des fissures « larges, profondes et/ou traversantes » il émettra une alerte. Ces fissures traduisent généralement un problème structurel pouvant avoir plusieurs origines. De telles fissures peuvent compromettre la solidité et l’étanchéité, voire compromettre la destination. Dans ce dernier cas l’expert en bâtiment CFEIB notifiera un réel sujet d’inquiétude car elles peuvent directement mettre en danger les occupants. Cas grave, pouvant aller jusqu’à la mise en péril du bâtiment, ce qui induira de sortir les occupants.
L’expert en bâtiment CFEIB peut également proposer, s’il le juge nécessaire des mesures conservatoires (étaiement, traitement provisoire des fissures, etc..).
FAQ
En cas de désaccord entre les parties lors de la procédure amiable, concernant l’analyse des données et la cause de l’incendie, l’affaire pourra être portée par une ou plusieurs parties devant la juridiction civile compétente, à des fins de désignation d’un expert judiciaire en « incendies-explosion » inscrit près d’une Cour d’Appel.
Oui.
Expertise judiciaire (ordonnée par le tribunal) : recevable par nature, forte valeur probante. Le juge en apprécie le contenu mais elle pèse lourd dans la décision.
Expertise indépendante/amiable (mandatée par une partie) : recevable aussi comme preuve. Sa force est moindre qu’une expertise judiciaire, mais elle gagne en poids si elle est :
menée contradictoirement (convocation écrite de la partie adverse, possibilité d’assister et de répondre, mention des observations) ;
motivée (méthode, mesures, photos, pièces annexées) et réalisée par un professionnel compétent et impartial.
Une expertise amiable non contradictoire reste admissible, mais souvent considérée comme un simple élément d’information ; le juge peut alors ordonner une expertise judiciaire pour trancher.
Bon à savoir
En cas d’urgence pour conserver des preuves, on peut demander au juge une expertise “in futurum” (avant tout procès).
Pour une expertise amiable solide, garde les preuves de convocation, liste les pièces, date et signe le rapport, et mentionne l’éventuelle absence de la partie convoquée.
En bref : selon l’objectif et la complexité, comptez ~180 à 700 € pour une visite-conseil, ~800 à 2 500 € pour une expertise amiable avec rapport.
Ordres de grandeur (TTC)
Visite-conseil sur place (sans rapport détaillé) : 180 – 650 €
Visite + note synthétique : 800 – 2000 €
Expertise contradictoire avec rapport illustré : 800 – 2 500 €
Diagnostic complexe (structure, multiples désordres, sinistre) : 1 500 – 4 000 €+
Expertise judiciaire : selon le dossier.
Ce qui fait varier le prix
Type de mission : simple avis vs rapport complet et contradictoire.
Temps et complexité : surface, nombre de pièces/acteurs, ancienneté du bâti.
Déplacements : km, stationnement.
Investigations : humidimétrie, endoscopie, caméra thermique, analyses labo.
Urgence : intervention rapide = surcoût.
Procédure judiciaire : réunions multiples, écritures, délais imposés.
Repères de tarification usuels
Taux horaire expert/ingénieur : 120 – 200 €/h
Frais de déplacement : 0,60 – 1,00 €/km (ou forfait)
Essais/mesures : 30 – 150 € (par type/forfait)
Analyses laboratoire : 150 – 400 € / échantillon
Astuce budget : demande un devis écrit précisant : objectif de mission, caractère contradictoire, nombre de réunions, forfait rapport (pages attendues/photos), frais annexes et plafond d’heures.
Parfois oui — selon les garanties de ton contrat et le type d’expertise.
1) Protection juridique (PJ)
Principe : la PJ peut prendre en charge tout ou partie des honoraires d’expert (amiable ou judiciaire), d’avocat et d’huissier.
Conditions usuelles : accord préalable de l’assureur + plafonds par litige (ex. quelques centaines à quelques milliers d’euros) + éventuelle franchise ou délai de carence.
À retenir : demande un écrit de prise en charge avant de missionner l’expert.
2) Multirisque habitation (MRH)
Expert de l’assureur : en cas de sinistre garanti (dégât des eaux, tempête…), l’assureur mandate et paye son expert.
Ton expert “d’assuré” (indépendant) : remboursé uniquement si ton contrat inclut la garantie « honoraires d’expert » (parfois en option).
Remboursement souvent plafonné (montant fixe ou % de l’indemnité).
Sans cette garantie, les honoraires restent à ta charge, sauf prise en charge via ta PJ.
3) Dommages-ouvrage / Décennale / RC pro
Les assureurs (DO, décennale de l’entreprise, RC pro) rémunèrent leurs propres experts.
Ton expert indépendant peut être pris en charge via PJ ou via la garantie honoraires d’expert de ton contrat, si elle existe.
4) En procédure judiciaire
Les frais d’expertise judiciaire sont généralement avancés (consignation), puis mis à la charge de la partie perdante par le juge.
Les honoraires de ton expert privé peuvent être partiellement remboursés au titre de l’article 700 CPC, mais c’est à l’appréciation du juge (pas automatique).